RDC : Le Gouvernement ordonne la fermeture des centres BBL clandestins — “Un danger public”, alerte le ministre de la Santé
- Lionel Okito Fataki
- 27 nov.
- 2 min de lecture

Le ministre de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Prévention, Samuel Roger Kamba, a annoncé mercredi 26 novembre devant l’Assemblée nationale une mesure forte : la fermeture imminente de tous les centres esthétiques pratiquant clandestinement des injections et opérations de type Brazilian Butt Lift (BBL).Cette décision fait suite à une question d’actualité du député national Guy Mafuta Kabongo, préoccupé par la multiplication de structures informelles se livrant à ces actes médicaux risqués.
Face aux députés, le ministre a rappelé que la chirurgie esthétique demeure totalement non régulée en RDC :
« La médecine esthétique, particulièrement dans son volet chirurgical, n’a aucun cadre légal dans notre pays. Aucun centre ne peut être autorisé. Leur fermeture s’impose pour des raisons médicales et juridiques », a déclaré le Dr Roger Kamba.
Selon les inspections menées par ses services, plusieurs établissements — notamment ML Beauty Bar, Taille S Clinique et le Centre hospitalier UV RDC — fonctionnent sans la moindre base légale.
Le ministre les a qualifiés d’“officines clandestines”, soulignant que les produits utilisés sont non homologués et extrêmement dangereux pour la santé publique.
« Aucune de ces structures ne répond aux standards médicaux. Elles ne disposent ni de la qualité ni du statut de véritables cliniques », a-t-il insisté.
De son côté, le député Guy Mafuta Kabongo a salué la fermeté du gouvernement. Il a rappelé que beaucoup de citoyens ignorent les risques graves liés à ces interventions pratiquées sans compétences ni matériel adéquat.
Tout en précisant qu’il n’est pas opposé à la chirurgie esthétique en tant que discipline médicale, il a dénoncé les centres non agréés qui mettent la vie des patientes en danger. Il a également insisté sur le fait que plusieurs produits utilisés dans ces procédures sont strictement interdits en RDC, tandis que certains prestataires n’ont aucune qualification reconnue.
Le député a finalement encouragé une prise de conscience collective, affirmant que l’État a l’obligation de protéger la population et saluant les enquêtes annoncées par le ministère pour n’autoriser que les structures réellement conformes.
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