Secteur minier : Louis Watum répond aux critiques et prévient les investisseurs hésitants

Alors que la RDC possède l’un des sous-sols les plus riches au monde, le secteur minier continue d’être accusé de manque de transparence, d’opacité contractuelle et de mauvaise gouvernance. Certains vont jusqu’à le qualifier de « Far West ».

Le ministre des Mines, Louis Watum Kabamba, rejette cette vision. De retour d’une tournée en Europe, en Amérique et en Chine, il rappelle qu’il existe « deux camps » : ceux qui alimentent le Congo Bashing et ceux qui investissent réellement.

« Investir en RDC, c’est un choix binaire : vous venez ou vous ne venez pas. Mais le coût des opportunités perdues sera colossal », avertit-il.

Watum souligne que la RDC a déjà attiré près de 45 milliards USD d’investissements miniers, et cite l’exemple récent de Kolwezi où une fonderie ultramoderne d’un milliard de dollars a été mise en service.

Il pointe également la montée en puissance des entreprises chinoises, qui n’ont bénéficié d’aucun traitement spécial mais ont investi massivement. « À l’Occident, je dis : attention. Le coût des opportunités perdues vous rattrapera », prévient-il.

Alors que le gouvernement renégocie certains accords et diversifie ses partenariats, Kinshasa négocie un nouveau deal minier avec les États-Unis, axé sur les minerais stratégiques dans le cadre de l’Accord de Washington.

Rédaction : +243 897 926 317